Document 1 :
Améliorer ou réinventer
son entreprise?
La plupart des
entreprises d’aujourd’hui travaillent encore sur un mode apparenté au
taylorisme, développé dès la première moitié du 20ème siècle pour atteindre
principalement des objectifs d’efficience et de croissance, à travers le fameux
‘One Best way’ de Taylor qui s’est appuyé sur la division et la spécialisation
du travail pour y parvenir. Les salariés ne font jamais le travail en entier;
ils se contentent d’accomplir des tâches
parcellaires. En gros, la finalité de l’entreprise taylorienne était de
produire beaucoup, à bas prix.
Cette conception du
monde du travail est en train de céder la place à une nouvelle logique de
production, qui préconise de nouvelles manières de travailler en s’appuyant sur
des avantages compétitifs immatériels. Dans les entreprises post tayloriennes,
l’objectif d’efficience se complète d’objectifs de délais courts, de qualité,
de variété, et de flexibilité. La finalité de la plupart des grands chantiers
de réorganisation dans les entreprises consiste à atteindre ces objectifs
simultanément.
Mondher Khanfir
Source :L’Economiste
maghrébin N°339 : Quinzaine du 30/04/2003 au 14/05/ 2003
Travail
à faire :
1.Définir ce qui est
souligné ?
2.Relever à partir du
document :
a- Les principes du
Taylorisme ?
b- L’objectif de
l’organisation de travail dans l’entreprise taylorienne ?0,5 c- Les objectifs
de l’organisation de travail des entreprises modernes ?
3.Citer une forme
d’aménagement du temps de travail permettant l’amélioration de la flexibilité
et de la qualité de travail ? justifier par un exemple.
4. Énumérer les causes
de la remise en cause des principes de l’OST ?
Document n°2 :
Les équipes autonomes
de production
Le constructeur
automobile Mercedes se met à l’heure japonaise, en revoyant de fond en comble
ses méthodes de production jusqu’ici plus traditionalistes.
Nous voulons avoir des
chaînes d’assemblages courtes et flexibles explique le directeur de l’usine.
Pour cela, priorité aux îlots
autonomes de production, où les deux tiers des opérations se font hors
ligne. Les opérateurs ne travaillent pas seuls aux mêmes postes, mais par
petits groupes de quatre à six personnes qui répartissent les tâches pour le montage
de fonctions complètes. Un exemple : c’est une équipe qui monte simultanément
tout le câblage électrique d’une voiture. Les îlots autonomes de production ne
sont pas seulement responsables de la fabrication, mais aussi du suivi
logistique des pièces qu’ils assemblent et de la qualité de leurs opérations.
Une telle organisation
du travail vise avant tout à rendre le travail plus intéressant, donc plus
motivant, à donner plus de responsabilité, à encourager l’initiative… Résultats
: 10à 12% de gains de productivité.
Les îlots autonomes :
les groupes semi autonomes
Source : L’usine
Nouvelle n° 2363
Travail
à Faire :
1. Définir ce qui est
souligné ?
2. Peut-on considérer
le système mis en place par Mercedes comme rejet total du Taylorisme ?
3. Quels sont les
effets attendus de la nouvelle organisation du travail ?
4. Quels liens peut-on
faire entre groupes semi autonomes et productivité ?

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