Pour une entreprise, la
croissance signifie une augmentation durable de ses activités (croissance du
chiffre d’affaires).
Cette croissance peut
être d’origine interne par intégration des réserves au capital social
(autofinancement des investissements), ou d’origine externe (emprunts,
émissions de nouvelles actions).
Pour une économie
nationale, la croissance se matérialise par l’augmentation sur une longue
période du Produit National Brut (PIB) réel (à prix constants) par habitant.
Véritablement initiée au début du XIXe siècle à la suite de la révolution
industrielle, la croissance économique a permis une amélioration du niveau de
vie des individus.
Les facteurs de la
croissance économique, retenus dans les « modèles de croissance », sont la
quantité de capital, le volume de la main d’œuvre, la qualité de la main
d’œuvre (éducation), le progrès technique et l’innovation.
Des nombreux auteurs
ont montré que parmi ces différents facteurs de croissance, les éléments
qualitatifs (dits aussi « facteurs résiduels » : niveau d’éducation, progrès
techniques, niveau de concentration des entreprises, etc.) sont plus importants
que les facteurs capital et travail réunis.
La croissance
économique peut être soit extensive (augmentation du PIB réel due à
l’augmentation des facteurs de production), soit intensive (pas d’augmentation
des facteurs de production).
La Chine est le pays
connaissant depuis quinze ans la plus importante croissance économique au plan
mondial (+ 10 % en moyenne entre 2000 et 2008), les Etats-Unis ayant connu
pendant la même période une croissance de l’ordre de 3 % par an, l’Union
Européenne une croissance de 2 % par an.
De nombreux facteurs
concourent à rendre la croissance instable. Les innovations ont un caractère
imprévisible : au mieux, si l’on se réfère aux travaux de Schumpeter (Business
cycles – 1939), l’innovation présente un caractère cyclique.
Les chocs de l’offre de
biens et de services sont d’autre part nombreux (hausse des prix de l’énergie,
etc.), et plusieurs composantes de la demande ont des ressorts psychologiques
(surtout l’investissement et la consommation). Enfin la mondialisation de
l’économie est porteuse de perturbations. L’interdépendance croissante des
économies favorise la transmission internationale des crises, notamment des
crises financières.
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