L’épargne
représente la partie non consommée du revenu. En termes macroéconomiques, c’est
la différence entre le Revenu national et la Consommation globale.
L’épargne
nationale inclut l’épargne des ménages, celle des entreprises et celle des
administrations (mais un excédent budgétaire est fort rare).
L’épargne
est aussi considérée comme un flux qui alimente le patrimoine des agents
économiques, patrimoine constitué de l’ensemble des avoirs (actifs financiers,
logements) des agents et de l’ensemble de leurs dettes à un instant donné. Pour
les ménages, l’épargne peut être motivée : par le souhait d’accroître leur
consommation future ; par un besoin de précaution ; par la volonté de
constituer un patrimoine qui puisse le cas échéant être légué aux générations
futures.
Pour
une entreprise, l’épargne est motivée par le souhait de dégager une capacité
d’autofinancement destinée à financer les investissements.
Le
taux d’épargne nationale est le rapport entre l’épargne brute des résidents et
le Produit Intérieur Brut (PIB).
L’épargne
des ménages peut être non financière (achats de logements et terrains
essentiellement) ou financière (épargne liquide : dépôts bancaires rémunérés à
rendement plutôt faible ; épargne sous forme de placements financiers : achat
d’actions, d’obligations, de parts de FCP – Fonds Communs de Placement, etc.,
dont le rendement est plus élevé mais le niveau de risque plus grand).
L’agent
économique qui épargne opérera un arbitrage entre la liquidité et le rendement
du produit d’épargne.
Au
plan de la théorie économique, pour les classiques (A. Smith) et les
néo-classiques (A. Marshall), l’épargne est ce qui finance l’investissement et
elle est une fonction croissante du taux d’intérêt, défini comme le prix de la
renonciation à la consommation présente.
Selon
la loi de Say, plus précisément, toute épargne prend la forme de titre
financier.
Sur le
marché des fonds prêtables, le taux d’intérêt réel assure l’équilibre entre
l’offre de fonds (demande de titres financiers) et la demande de fonds (offre
de titres financiers) qui émane des entreprises.
Pour
Keynes et les Keynésiens au contraire, l’épargne est seulement un résidu, un «
excès du revenu sur la dépense de consommation ». Ex post, l’épargne est certes
égale à l’investissement, mais pour Keynes c’est l’investissement qui cause
l’épargne.
Taux
d’épargne des ménages dans les pays de la zone Euro en 2005 : 9,6 % ; aux
Etats-Unis : 3 %.
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