La crise financière : Conséquences et solutions possibles
1- Les conséquences :
Parmi les conséquences on note une baisse de : Consommation, investissements, revenus des ménages, augmentation du taux de
chômage, et risque de récession.
1-1 - Sur l’immobilier :
Les taux d’intérêt des prêts
hypothécaires à haut risque sont montés en flèche. De nombreux nouveaux
acquéreurs sont devenus incapables de rembourser ou de refinancer leurs
emprunts. La crise aurait dû se limiter aux propriétaires américains.
Malheureusement les banques et les prêteurs avaient revendu la dette à des
investisseurs. Les créances ont ainsi été découpées « titrisées » et revendues
à d’autres banques et investisseurs dans le monde entier, selon des montages
financiers compliqués.
Pour tenter de limiter les risques de ces crédits d’un nouveau genre les
banquiers ont établi un écrit
donnant droit concrètement, « si un
particulier emprunt 1000 Euro, il doit rembourser 1200 Euro à la banque avec
les intérêts ».
Les prévisions s’orientent vers une baisse des prix de l'ordre de 10% en
2009, les transactions devraient se
prolonger en 2009, sous l'effet d'un nouveau recul des ventes dans l'ancien et
de la construction dans le neuf, mais à un rythme moindre qu'en 2008 : les
mises en chantier devraient revenir en unités en 2009. Le total des
transactions (neuf + ancien) devrait accuser un recul de 10,5% au cours de
l'année, après une chute de 14,6% en 2008.
1-2 - Sur l’économie :
Le capitalisme américain est tombé dans le piège du gain rapide, facile et
immédiat. Chaque dollar doit apporter un dollar de plus aujourd’hui Il n’est
plus question d’attendre douze mois d’exploitation pour réaliser son profit de
10 à 15 ans pour assurer les temps de retours d’investissement. C’est trop long
et parfois aléatoire, les conditions économiques incertaines. Cette option a
commencé avec quelques investisseurs. Le
placement boursier est devenue alors un phénomène de mode et un raccourci
économique qui a embrassé tous les hommes d’affaire. L’argent ayant déserte les circuits de
production pour les circuits de spéculation financière, l’économie américaine a
commencé par s’affaiblir.
PREMIERE CONSTATATION :
Une chute des taux d’investissement, entraîne : une forte réduction des
moyens de production, la baisse massive
des effectifs de travailleurs.
En France, c'est le secteur de l'industrie qui a été le plus touché par la
crise ;
- Les effectifs ont fondu de 2,2 % sur un an ;
- Plus de 163 000 emplois salariés détruits l'an dernier.
DEUXIEME CONSTATATION :
- Une indigestion financière,
- Trop d’argent en spéculation,
- Une tendance soutenue à la
diminution du nombre des entreprises,
- Un affaiblissement d’activités
pour quelques entreprises,
- Une baisse de la capacité
d’absorption des actions,
- Liquidité à flots,
- L’argent flotte et la production
baisse.
TROISIEME CONSTATATION :
La baisse du taux d’investissement entraîne la baisse de la production,
dans un contexte d’inflation galopante, les marchés des biens et services et
même les marchés financière s’effondrent. IL n’y a presque plus le pouvoir
d’achat .Les entreprises sont dans une situation de surproduction.
QUATRIEME CONSTATATION :
L’économie américaine et suffisamment affaiblie. IL faut désenclaver les
entreprises en surproduction ; désengorger les chaînes de fabrications pour donner un bouffé d’oxygène à l’industrie
.Il faut donc baisser la valeur du dollar pour favoriser l’exportation massive
des stocks industrielle. Alors le dollar perd sa valeur.
Le financement des guerres, une
opération sans contre partie économique, vient enfoncer le déficit budgétaire
américaine et baisse considérablement le prix du dollar en valeur réelle.
2- Les solutions possibles :
Beaucoup de gens affirment qu’il faut à présent d’avantage :
De coopération internationale et une « régulation » mondiale des
institutions financières, Ils pensent que la crise a montré que le marché était
incapable de s’ajuster par lui-même, et que les autorités ont donc la
responsabilité de stabiliser le secteur financier, puisque la crise est une
crise internationale, ils considèrent que la réponse à la crise doit également
être une réponse internationale.
Durant toute la période de taux
d’intérêts faibles, le monde a été submergé de liquidités et les banques
trouvaient de fabuleuses opportunités d’étendre leurs crédits et faire des
profits. Or, sur un marché avec beaucoup de participants, si une entreprise ou une
banque fait une erreur, celle-ci à une portée limitée. Mais les états de grande
dimension font des erreurs de grande dimension, et plus le poids de l’état est
important, plus l’impact des erreurs étatiques l’est également.
En outre, la banque mondiale fournisse des ressources à certains pays, soit
sous le prétexte de résoudre un prétendu, «problème de balance des paiements
» bien qu’un tel problème ne peut en
réalité jamais se poser. Soit parce qu’ils supposent que ces pays ont un besoin
de financement extérieur pour financer leur croissance. Mais les ressources
financières du monde sont limitées.
Compte tenu de ce que nous venons de rappeler sur l’origine de la crise
financière, à savoir le fait qu’elle a été causée.Principalement par les autorités publiques
et par l’instabilité de la politique monétaire. Cependant, puisque les erreurs
commises par les fonctionnaires sont des erreurs de grande taille, il semble
que les états sont les seuls institutions à avoir les moyens suffisants pour
résoudre d’aussi amples problèmes.
Nous devons admettre que, compte
tenu de la situation économique et des dispositions institutionnelles
actuelles, les États et les banques centrales peuvent avoir un rôle à jouer
pour restaurer la confiance dans le système de crédit.
En proposant quelques solutions qui différent d’un pays à un autre selon le
degré de l’impact.
Citons quelques exemples :
- La Russie : A promis de débloquer 50 milliards de dollars pour refinancer
des remboursements de prêts contractés par des entreprises privées russes
auprès des banques étrangères.
- La Chine : Elle est passée pour la première fois depuis 2005 sous la
barre des 10% sur les trois premiers trimestres de 2008.
- L’Inde : La croissance va ralentir sous l'effet de la crise mondiale, a
reconnu le chef du gouvernement Manmohan Singh. Pour 2008-2009, elle
n'atteindrait que 7% à 7,5%, contre 9% en 2007-2008.
- Le Japon : Le gouverneur de la Banque centrale a affirmé que l'économie
continuerait à stagner, après le pire recul depuis sept ans au deuxième
trimestre (-0,7%). Pour de nombreux analystes, la deuxième économie mondiale
est déjà entrée en récession. La Banque du Japon (BoJ) a annoncé jeudi qu'elle
allait injecter 1.000 milliards de yens (6,7 milliards d'euros) sur le marché
bancaire japonais pour faire face aux conséquences de la crise financière aux
Etats-Unis.